Une personne handicapée à droit d’obtenir du travail. A priori, lors de son embauche, celle-ci peut expliquer son état à son employeur même s’il y a un aménagement à faire lors de sa prise de poste.

Droit au silence sur l’état de santé d’un salarié

Pendant l’entretien d’embauche, le candidat n’est pas obligé de dire à son futur employeur sa situation de handicap. De même, le salarié a le droit de ne pas révéler à son patron sa maladie ou son invalidité. La raison est simple, seul le médecin du travail doit être tenu au courant de la situation sanitaire de l’employé. La santé relève du secret médical. Mais, le fait de ne pas dévoiler son handicap ne revient pas à renoncer à ses droits : doit à la reconnaissance et à l’obtention du statut du salarié handicapé ; droit au bien-être au travail ; droit à la formation. Il est toutefois conseillé de révéler sa situation à l’employeur. Beaucoup d’experts donnent de formation soit au sein des locaux de l’entreprise, soit à l’extérieur. Le travailleur handicapé comme tous les salariés peuvent participer à une formation. Pour trouver un expert responsable de la formation, cliquez ici.

Démarches à suivre pour faire reconnaître le statut d’un employé handicapé

Le travailleur handicapé n’est pas uniquement celui qui se déplace en fauteuil roulant, mais toute personne dont ses capacités mentales, sensorielles, physiques et psychiques sont réduites. Une reconnaissance officielle de la CDAPH ou Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées est indispensable afin de bénéficier des droits supplémentaires au travailleur handicapé. Cette reconnaissance aide l’employé à se doter d’une structure spécialisée pour le bien-être au travail et son quotidien. Remplir un formulaire de la RQTH ou la reconnaissance de qualité de travailleur handicapé pour avoir droit à plusieurs avantages : aménagement de votre poste de travail conforme à votre situation ; droit à la formation ouverte aux personnes handicapées.

Autres effets du statut de travailleur handicapé

Le délai de préavis des travailleurs à mobilité réduite en cas de licenciement doit être doublé par rapport aux autres employés à condition qu’ils soient reconnus par la CDAPH. Mais ce délai ne doit pas pour effet au-delà de 3 mois. Cependant cette mesure n’est pas applicable si les conventions collectives de travail stipulent un délai de préavis au moins égal à trois mois. La RQTH donne accès en priorité à diverses aides à la formation à l’emploi au travailleur handicapé. Si l’employé ne dit pas son état à l’employeur, celui-ci n’a pas le droit de rompre le contrat de travail ou sanctionner le candidat pendant la période d’essai. Seule la capacité à tenir le poste ou les aptitudes professionnelles du candidat compte pour une embauche définitive du postulant.